Pars sans moi ... • Adeline

Dimanche vingt-et-un mars. C'était le jour j, c'était l'heure. Tout était prêt dans l'appartement. Tout était blanc, rangé, propre, rien ne trainait, il n'y avait pas de poussière. On aurait pu croire que monsieur était passé par là avant de faire de la pub. Il était huit heures du matin, et l'appartement était parfait. D'ailleurs, on entendait pas un bruit, à part un peu de vent se cognant aux fenêtres. Jamais l'appartement du jeune Ferber n'avait été si propre et si calme. Cela ne lui ressemblait pas. Il avait assez d'argent pour se payer une femme de menage, et c'est ce qu'il faisait d'habitude, mais aujourd'hui non. Aujourd'hui c'était un jour special.


Des bruits de talons se firent entendre, cela raisonnait dans le salon et la cuisine. Sortant du couloir encore sombre, Raphaël regardait une dernière fois les photos du mur. Ses parents et lui gamin, sa mère, son beau-père, sa demi-soeur et lui adolescent, ses amis les plus proches, les fêtes, les jours inoubliables. Mais il s'arreta sur des photos d'Appoline. Il avait envie de sourire, en repensant à tout ces moments avec sa meilleure amie, aux plus beaux jours de sa vie. Aujourd'hui, tout ça nétait que des souvenirs, cela faisait un temps que Raphaël n'avait pas vu sa belle blonde, depuis qu'il lui a declaré ses sentiments.

r a p h a e l - Je fais ça pour toi ...

Sur ce il mit sa veste, son echarpe, prit ses valises et quitta l'appartement. Il appela un taxi, qui arriva une dizaine de minutes après. Le chauffeur demanda sa destination, le beau brun repondit avait regrets "la gare". La voiture demara. Raphaël se rememorait ses plus beaux moments dans sa ville qu'est Bordeaux, il regardait par la fenêtre quand la voiture s'arreta devant la gare. Le jeune Ferber paya le chauffeur, sortit de la voiture et prit ses valises. il entra dans le grand batiment et regarda quand arrivait son train. Dans cinq minutes. Il n'avait pas envie de partir, de tout quitter, de laisser tomber tout le monde. Il avait honte, tellement honte de lui. Si tout pouvait être comme avant, si quelque chose ou quelqu'un pouvait l'empecher de faire cette erreur.

Raphaël avait tout rangé chez lui. Rangé comme jamais, tout était beau, propre, son appartement sentait bon. Mais ce n'était pas pour acceuillir quelqu'un qu'il avait rangé comme ça. Il observa longeusement les photos encadrés au mur de son couloir. Repensant à chaque bons moments avec chaque amis ou famille qu'il a. C'était beau les souvenirs, mais la temps passe et beaucoup de choses ont changés depuis. Surtout avec Appoline, c'est bien pour ça qu'il a prit la decision de quitter Bordeaux un temps, mais au fond il n'en a pas du tout envie. Il avait appelé un taxi, qui arriva dix minutes après. Dans la voiture grise, Raphaël repensait encore à sa vie, à ses moments ici. Il observait les paysages par sa fenêtre, et souriait dès qu'il reconnassait quelque chose.

Puis la voiture s'arreta. Le jeune Ferber attendit un instant avant de sortir de la voiture. Il ne voulait pas partir, mais maintenant il était là et c'était trop tard. Sauf si quelque chose le pousse à rester, ce qu'il esperait vraiment. Il paya le chauffeur et accompagné de ses valises entra dans la gare, attendant son train. Perdu une nouvelle fois dans ses pensées, ses souvenirs, il avait l'impression que le temps passait trop vite, que les gens couraient et ne profitaient pas des bons moments. Il entendit alors une voix derrière lui. Raphaël se retourna et apperçu Adeline.

Ah, Adeline ! C'est une de ses ex petites amies, mais bien la seule avait qui il soit resté ami. C'est une fille geniale et Raphaël ne regrette jamais de l'avoir connu et d'être son ami. On peut tout lui dire, elle sera vous ecouter et vous conseiller. Elle apperçu les valises du jeune homme et commença la discution. Le beau brun à son tour remarqua les valises de son amie et se posa la même question qu'elle.

a d e l i n e - Alors, on veut s'échapper comme ça, sans me prévenir ?
r a p h a e l - Tu peux parler toi, j'ai pas l'impression d'être le seul dans ce cas !

Raphaël sourit à la jeune femme en lachant la valise qu'il tenait en main et la prennant dans ses bars pour lui dire bonjour.